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[SE] [LI] Le racket légal
Samui
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Samui
Mar 15 Jan - 21:16
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Lieu précis : Manoir d'Hombre, dans la rue des astres, 14 rue des astres
Date : 15 Janvier 2019
Heure : 16h
Petite mise en situation : Après son arrivé ici, Samui a rendez-vous avec monsieur d'Hombre afin qu'il puisse faciliter sa scolarisation qui a été compliqué principalement par l'aspect financier
URL du RP : https://la-voix-des-dolorey.forumsrpg.com/t142-se-li-le-racket-legal#665
Statut : Scénario
Tours : Libres
Titre du RP : Le racket légal
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Samui
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Samui
Mar 15 Jan - 22:10
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Je viens de sortir de l’hôpital depuis maintenant deux jours, deux long jours où j'ai erré sans but et sans savoir quoi faire. Mais je crois enfin avoir trouvé une solution a cette longue agonie. Une vieille dame m'a parlée d'un pensionnat en ville qui pourrait m'accueillir. Elle m'a dit qu'il s’appelait St joseph... ou bien St Nicolas, enfin bref je ne sais plus et ça n'a pas grande importance de toute façon. Cette personne m'a dit d'aller frapper a la porte de ce manoir .

A vrai dire ça m'effraies un peu, comment est-ce que je vais pouvoir justifier mon cas... Et puis comment je peux oser demandé tant a un Homme ? Un Homme qui ne me connais pas qui plus est.
Puis, comment trouver le courage de frapper sur cette porte ? Quel mots utilisés ?
Et si jamais il me refuse je fait quoi ? Je crois que je vais faire demi-tour finalement.

NON ! Bon je prend mon courage a deux mains. Après tous je n'ai rien a perdre. De toute façon ce monsieur d'Hombre doit être très gentil, en tous cas c'est ce que cette vieille dame m'a dit...
Enfin bref j'y vais
Il toqua alors à la porte, et esquissa un sourire afin de cacher son anxiété
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Jeu 17 Jan - 2:07
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Le Racket Légal
Il était déjà quatre heure de l’après-midi, et Monsieur D’Hombre venait de prendre congé de son rendez-vous de quinze heure. Comme tous les jours, il avait exigé à ce qu’on lui libère une demi-heure de son emploi du temps pour observer les progrès de sa fille, par le billet de divers médias. C’est dans cette optique que Sacha traversait le couloir principal, pour rejoindre le bureau de Monsieur D’Hombre et lui ramener le dossier au sujet de Mademoiselle D’Hombre.

Seulement, quelque chose l’arrêta dans sa route prédéterminée. Un son étrange provenait de la porte de chêne portant le numéro 14. C’était… comme si quelqu’un venait d’y frapper. Perdue, Sacha posa le dossier sur un guéridon, vérifia sa montre et ouvrit son agenda.

Prochain rendez-vous : 16h30.

Elle ne s’était pas trompée. C’était forcément une erreur, ou quelque chose d’imprévu. Pourvu que cet imprévu soit majeur ! Monsieur D’Hombre était trop touché par les enfants, en particulier les adolescents, et serait capable de bouleverser son planning… ça ne pouvait pas être un enfant ! Les enfants de Sainte Rosalie savent que Monsieur D’Hombre est très occupé, qu’il faut un rendez-vous pour le voir… n’est-ce pas ?

Par sécurité, Sacha sortit son beeper et fit sonner Patricia, la petite stagiaire désespérée et tout droit sortie de Saint François. Cette histoire ne pouvait être qu’une erreur, et elle ne devait pas alerter Edward. Elle ne devait surtout pas perdre son temps à aller voir.

Enfin, le petit bout de femme, replète et un poil stressé, sortit de la sale de pause. Sacha soupira, exaspérée par le temps que pouvaient passer les stagiaires dans la salle de pause.

« Patricia. »

L’intéressée s’inclina gauchement.

« Mademoiselle Sacha.
_Je suis occupée et on frappe à la porte. Dépêche-toi de régler cette affaire.
_Bien. »

Quelque chose brillait dans le regard de Patricia, comme si elle attendait cela depuis longtemps, comme si c’était une occasion dont elle avait rêvé.

« Je ne tolèrerais aucun débordement !
_Bien. »

L’excitation et l’impatience se muèrent en stress, ce qui rassura un peu Sacha. Elle ne pouvait pas se permettre d’être responsable du premier échec de cette « Patricia ». Sa réputation était en jeu.
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Jeu 17 Jan - 2:31
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Le Racket Légal

ft.

La salle de pause était l’endroit préféré de Patricia, depuis qu’elle avait été engagée. Ne possédant pas de bureau, c’était le seul endroit où elle pouvait travailler tranquillement. Enfin, tant que Sacha ne s’en mêlait pas trop, ce qui était rarement le cas.

Quoi qu’il en soit, cette journée avait été plutôt banale, même assez calme, et Patricia était satisfaite. Dans une heure et demie, elle aurait terminé sa journée et pourrait rentrer dans sa petite colocation. Dans une heure et demie, elle ne craindrait plus les appels de Sacha. Dans une heure et demie, elle serait libre.

Une minute s’écoula, faisant un résonner une petite voix qui criait « une heure et vingt neuf minutes » dans la tête de la stagiaire. Cette minute, comme les vingt-trois minutes précédente, avait été exempte de toute remarque déplacée, de tout accès de colère de Sacha, de toute intervention de Sacha. Elle avait été une autre minute de paix, une minute de Tweet, de café et de paix, durant laquelle Patricia avait –un tout petit peu- réfléchi à l’organisation de ces trois gros classeurs qu’on lui avait confié.

Enfin, alors que la pauvre stagiaire espérait atteindre une demi-heure de calme pour la première fois, en cette journée paisible, le beeper sonna. Evidemment, le nom de Sacha était indiqué, avec le symbole de l’entrée. Le nom n’était pas choquant du tout. Pourtant, Patricia prit plusieurs instants pour comprendre : dans l’entrée.

Usuellement, Sacha appelait à l’aide dans le bureau de monsieur, dans son bureau, dans la cour. En fait, elle appelait depuis toute Sainte Rosalie, mais elle n’avait jamais appelé depuis ce couloir, et il avait donc fallu un moment à Patricia pour reconnaître le symbole. Il avait dû se passer quelque chose, et c’était donc une urgence.

Patricia sortit, un peu fatiguée et agacée, de la salle de pause. Elle rejoignit Sacha en quelque pas à peine. Cette dernière se tenait, de son allure sévère, en face d’un guéridon sur lequel était posé un dossier. Elle tenait en main son beeper et avait son habituel air agacé et pressé.

« Patricia. »

Patricia s’inclina, le plus respectueusement possible, pour ne pas se faire arracher les cheveux.

« Mademoiselle Sacha. »

Mademoiselle la tyran était ce qu’elle avait réellement envie de dire. Pourtant, elle savait que Sacha cherchait déjà un prétexte pour la renvoyer, et ne lui en donnerait aucun.

« Je suis occupée et on frappe à la porte. »

Il ne pouvait bien-sûre jamais venir à l’esprit de Sacha que Patricia aussi pouvait être occupée, son égoïsme étant bien trop grand pour cela.

« Dépêche-toi de régler cette affaire. »

Va donc le faire toi-même, encore une autre frase qui brûlait les lèvres de Patricia, qui ne pouvait se résoudre à le dire.

« Bien. »

Au moins, elle avait quelque responsabilité, et cela suffisait à mettre Patricia de très bonne humeur. Elle aurait pu oublier Sacha et son caractère de cochon, presque tout du moins.

« Je ne tolèrerais aucun débordement. »

Oups ! C’est reparti pour un tour ! Sacha verrait forcément un problème, dans le travail de Patricia, et essaierait de s’en servir contre elle. Dommage que Patricia n’ait pas ce pouvoir ! Elle était certaine qu’il devait exister un millier de dossier contre cette garce de Sacha.

Toutefois, ce n’était pas le moment, et Sacha disparaissait déjà dans le bureau de Monsieur D’Hombre. Il était donc temps pour Patricia d’ouvrir la porte à ce fameux inconnu. Elle attrapa la poignée, toute sourire, et ouvrit la porte d’un coups sec pour se poster devant.

« Patricia Poutrefeu bonjour. »

Elle sourit largement au jeune garçon qui se tenait devant la porte. Ça devait être un adolescent, de l’âge d’Helena, sans doute. S’il était venu pour elle, il n’aurait pas frappé au manoir professionnel. S’il avait été le fils d’un ami de Monsieur Edward, il n’aurait pas l’air aussi perdu. Il ne restait qu’une solution, que Patricia savait être la bonne.

« Vous devez être ici au sujet du pensionnat Saint François, n’est-ce pas ? »

Voilà une nouvelle qui hérisserait le poil de cette pauvre petite Sacha. Les enfants de Saint François avaient le don d’accaparer toute l’attention d’Edward. Et mademoiselle Parker n’était pas là, il faudrait envoyer quelqu’un la chercher et la ramener en urgence. Tout cela entrainerait tellement de variable que Sacha s’en arracherait les cheveux ! Cette idée élargit encore le sourire de Patricia.
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Ven 18 Jan - 0:26
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Au moment où la porte s’ouvrit, un vrombissement retentit derrière moi. Et je sursaute alors, ce bruit était terrifiant, comme si... pourquoi je n'arrive pas a faire de comparaison. Je me retourne alors et je vois une moto. Comment est-ce possible ? Comment ai-je fait pour ne pas reconnaître une moto, c'est invraisemblable. Mais bon je n’eus pas le temps de me poser plus de question, une voix féminine commence a me parler. Et me demande si je suis la au sujet du pensionnat st François, c'était donc ça le nom, tant mieux sa m'évitera de dire des bêtises a l'avenir.

«  Heu... oui je viens pour... enfin , on m'a dit de venir parce que... »

Des goûtes de sueur perlait sur son front et ce n'étais sûrement pas a cause de la chaleur de ce mois de janvier. Ses mains étaient tremblotantes, c'est étrange lui qui avait pourtant l'habitude de la scène il devrais être capable de gérer la pression. Peut-être que le bruit assourdissant de toute a l'heure l'avais plus affecter qu'il ne le croyais. Il pris alors une grand inspiration et sans réfléchir lâcha de manière rapide et non contrôler ces mots.

« Je viens voir monsieur d'Hombre j'aimerai intégrer le pensionnat St François »

A ce moment la, la pression qu'il avait accumulée retomba. Mais il se repris, ce n'est pas avec cette façon de parler qu'il allait convaincre son interlocuteur de le mené a Monsieur d'Hombre. Pas le temps de se faire des reproche il enchaîna.

« Excusez-moi, je ne me suis pas présenté. Je suis Samui Lafleur, j'aimerai rencontrer monsieur d'Hombre. J'ai actuellement quelques problème et d'après ce que m’ont dit les gens en ville il est la seul personne a pouvoir m'aider »

Il se mit alors a prier dans sa tête, les dés sont jeté il ne peux plus rien faire.
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Mer 23 Jan - 5:18
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Le Racket Légal

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« Heu… »

Perdu était un mot un peu faible, tout compte fait. Patricia le trouvait un peu effrayé, comme s’il ne comprenait pas réellement ce qui était en train de se passer, tout autour de lui.

« Oui je viens pour… »

Il tremblait, ses yeux cherchaient quelque chose à quoi s’accrocher.

« enfin, »

Ce n’était qu’un adolescent, un enfant en train de grandir. Il ne pouvait pas comprendre ce qui se passait réellement, ici. Il était sans doute timide. Edward était un sacré personnage, après tout.

« on m’a dit de venir parce que… »

Il transpirait anormalement, et sa respiration était emprunte de panique. Il avait peur, plus qu’il n’était perdu. Quelque chose l’avait perturbé, et il semblait avoir besoin d’une aide urgente.

« Je viens voir monsieur d’Hombre, j’aimerais intégrer le pensionnat St François. »

Il soupira d’un coup, comme s’il venait de cracher les mots les plus difficile de sa vie. Mais il ne se laissa pas abattre, malgré sa difficulté à s’exprimer.

« Excusez-moi, je ne me suis pas présenté. »

Un élément de réponse allait tomber entre les mains de Patricia, un élément que Sacha ignorait. Quoi qu’il en soit, le petit était là pour Saint François. Il était perdu, terrifié et avait besoin d’aide urgemment. Edward ne le laisserait pas. Sacha allait perdre la face, c’était obligé.

« Je suis Samui Lafleur, j’aimerais rencontrer monsieur d’Hombre. »

Il veut rencontrer monsieur Edward. Il ne semblait pas majeur. Et son nom était inconnu pour Patricia. Pourtant, Sacha s’était assuré qu’elle lise plusieurs fois le nom des habitants de Sainte Rosalie. Samui Lafleur était un nom atypique. Les « Samui » ne courraient pas les rues de Sainte Rosalie, et elle se serait souvenu de ce nom, sans doute. Il n’était donc pas ici. Il venait sans doute pour l’entretient, et n’avait peut-être aucune famille.

« J’ai actuellement quelque problèmes et d’après ce que m’ont dit les gens de la ville, il est la seule personne à pouvoir m’aider. »

Bingo ! Patricia peinait à retenir son sourire. Sacha allait devoir supporter un contretemps : le petit avait des problèmes. Edward allait passer son deuil et son échec en tant que père sur ce pauvre gosse. Au moins, ça lui sera utile. Il recevra toute l’attention dont il a besoin. Mais il faudra chercher Mollie, pour confirmer la particularité. Il faudra organiser un rendez-vous chez Edward, en décaler d’autre. Il y aura peut-être même des annulations ! Comment ne pas jubiler intérieurement ?

Il fallait bien trouver un moyen. Patricia prit une grande inspiration. Sourire au malheur d’un enfant, ce n’était pas vraiment rassurant. Il fallait que le petit vante ses mérites en tant qu’hôtesse. Il fallait qu’Edward la félicite, pour rendre cela d’autant plus délicieux. Elle prit alors sa meilleure mine désolée, et ouvrit plus largement la porte.

« N’ayez pas peur, monsieur Lafleur. Monsieur D’Hombre sera ravi de vous consacrer un peu de temps, évidemment. »

Elle sourit un peu et s’effaça pour le laisser entrer à sa suite.

« Si vous voulez bien vous donner la peine, nous pourrons régler ceci à l’intérieur. »

Elle se forçait à avoir l’air le plus tendre, le plus accueillant possible. Elle voulait avoir l’air maternelle, avoir l’air parfaitement fiable. Elle voulait lui sembler sympathique.

« Il fait bien trop froid pour que vous attendiez dehors. »

C’était un enfant, un simple petit garçon. Ça devrait être vraiment facile de le convaincre qu’elle ne lui voulait aucun mal. Oui, ça sera un jeu d’enfant. Pourtant, la récompense sera à la hauteur des plus grands efforts. Si elle faisait grande impression, Edward lui serait reconnaissant. Et rien, à Sainte Rosalie, ne vaut la reconnaissance de monsieur le Maire. Si ce petit entrait, là, s’il se laissait choyer et rassurer, s’il la laissait patienter avec lui, devenir son ami, alors elle aurait cette reconnaissance. Il suffisait de rassurer un enfant pendant une demi-heure, tout au plus.

Sacha ne le supporterait pas. Ça serait vraiment parfait, de la voir exploser sur place.

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Dim 3 Fév - 16:33
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J'avais enfin réussis a cracher ces quelques mots qui étaient si dur a dire. En face de moi cette femme qui venait de m'ouvrir. Elle avait l'air d'avoir un petit sourire plutôt étrange et dure a discerner. Peut-être essayait-elle de me rassurer, ou ne savais pas comment réagir. Quand j'y pense la situation doit être effrayante. Un enfant qui viens faire la manche, elle était peut-être juste gêné. Ou peux être était-ce une fan qui essayais de ce contenir. Aaah que faire.

« N’ayez pas peur, monsieur Lafleur. Monsieur D’Hombre sera ravi de vous consacrer un peu de temps, évidemment. »

Ouiii, c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre. Je... J'arrive enfin a me calmer un peu.
J'ai vraiment une chance incroyable d'être accueillit par quelqu'un de chaleureux. Elle n'allait pas me repousser. Je viens de passer les première étape de ma reconstruction. La vie en autonomie c'est quand même vachement effrayant. Mais cette femme en face de moi allais m'aider.

« Si vous voulez bien vous donner la peine, nous pourrons régler ceci à l’intérieur.  Il fait bien trop froid pour que vous attendiez dehors. »

Ouf je vais réussir a m'en sortir, et en plus je ne vais pas mourir de froid  qu'elle aubaine. Elle avait l'air heureuse, comme si ma présence la réjouissais. Je suis tellement content ça me rassure vraiment d'être accueillit comme ça.
« Merci, beaucoup ça me rassure j'avais vraiment peur en arrivant ici, j'aurai pu tomber sur un grand vigile bourru je crois que ça aurait été moins agréable. »

Elle essayais maladroitement de s'occuper de moi,comme si j'étais un roi en ce lieu, c'est vraiment beaucoup trop adorable. J'ai pas eu la chance de vraiment connaître ma mère et mon père n'était pas des plus attentif envers moi. La seul personne qui prêtais attention a moi était mon « agent » elle était toujours au petit soin, je ne sais pas si c'était par intêret mais avoir quelqu'un qui s'occupe de moi sa me rend vraiment heureux.
Et toute cette attention d'un coup, ça se voit qu'elle n'y est pas habitué. Mais je ne peux pas lui en vouloir je ne pensais pas que ça se passerai aussi bien.

« Vous êtes tellement gentille avec moi... alors que je viens juste vous déranger et sans rendez-vous en plus, je ne sais pas comment vous remercier c'est... merci ! »

Je me met alors a rougir comme un enfant de 5 ans. Mais une idée viens alors lui assombrir l'esprit. Et se dit alors dans sa tête :

« Arrête d'être naïf personne n'est gentil pour être gentil elle doit forcement faire ça par intérêt alors ressaisit toi tu n'es pas la pour te faire chouchouter. »

Alors je me mis enfin a y penser, bien sur que oui. Pourquoi elle serais heureuse de me voir c'est juste son travaille au final. Il est temps que je me ressaisisse, je suis seul maintenant, alors je ne peux pas me permettre d'être faible ou naïf ça me causerai beaucoup trop de problème.
Mon visage commença alors a revenir petit a petit a des trait plus neutre voir triste et perdre toute la gaieté qu'il avait a la base. Simple mechanisme d'auto défense. Et je lâche ces mots d'un ton un peu moins chaleureux.

« Dites, excusez moi si c'est déplacé mais vous sauriez quand je pourrais voir monsieur d'Hombre »
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Mar 5 Fév - 20:06
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Le petit jeune se détend, le harpon est posé. C’est dur de se retenir, de cacher mes intentions. Le pauvre gosse, il n’a rien à faire là-dedans… tant pis. L’histoire se souviendra plus volontiers que je l’ai aidé, non ? Il était au mauvais endroit au mauvais moment… rien n’est de trop, pour se débarrasser du sourire perfide de Sacha, de toute façon.

« Merci beaucoup, ça me rassure, j’avais vraiment peur en arrivant ici, j’aurais pu tomber sur un grand vigil bourru je crois que ça aurait été moins agréable. »

Je ris doucement, avec retenu. Un grand vigil bourru ? Mon pauvre petit, tu aurais eu de la chance… Sacha est pire que les gros vigil bourru ! Peu importe, je lui souris tandis qu’il rentre dans le couloir du manoir. Discrètement et doucement, je ferme la porte derrière lui, comme un piège qu’il ne peut pas détecter. Il a l’air ravi, vraiment. C’est comme si personne ne lui avait adressé le moindre sourire, jamais… pourtant, il a l’air adorable. Allez ma belle, on ne faiblit pas. Continue de l’amadouer. Si ses parents ne lui donnent pas assez d’amour, alors ce sera encore plus simple, non ?

« Vous êtes tellement gentille avec moi… »

On marche côté à côte dans le long couloir, jusqu’à la salle d’attente de monsieur. Elle est assez grande, avec des fauteuils confortables et des magazines d’actualité.

« alors que je viens juste vous déranger et sans rendez-vous en plus, je ne sais pas comment vous remercier c’est… merci ! »

Mais voyons, mon chou… tu n’as pas à t’embêter pour ça ! Tu m’es tellement utile, tu n’imagine pas…

« Mais voyons, je n’allais pas te laisser tout seul dehors. C’est normal, ne t’inquiète pas pour ça… »

Je lui souris encore, lui servant un Goblet de chocolat chaud à la machine à boisson chaude. Il a l’air frigorifié, avec ses joues rouges. Je dépose le petit récipient blanc sur une table basse et lui sourit encore. Il est mignon, le petit. Mais il a l’air pensif… j’espère qu’il ne lit pas dans mon jeux… enfin, ça ne serait profitable pour personne. S’il comprend, il sera triste, et je perdrais beaucoup. Personne ne sera gagnant, excepté Sacha. Mais elle ne mérite pas de gagner !

« Dites, excusez-moi si c’est déplacé mais vous sauriez quand je pourrais voir monsieur D’Hombre ? »

Tout en politesse, le petit. Je ne sais pas qui l’a élevé, mais cette personne a fait un travail remarquable. Il me regarde, il a peur d’avoir dit ou fait une bêtise, et en même temps il veut savoir. Il doit m’aimer.

« Ce n’est pas du tout déplacé, je comprends. Je vais voir quand monsieur pourra se libérer et je reviens te voir, d’accord ? »

Je lui souris une dernière fois, attend sa réponse et tourne les talons : direction le bureau de monsieur D’Hombre.
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Lun 11 Fév - 18:49
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Bon c'est pas tous mais je n'ai fait que la partie la plus facile, cette femme n'a pas l'air de me vouloir du mal mais il va falloir que je pense a la suite. Si je commence a m'attarder et a flanner comme ça je vais pas avancer et je vais finir par encore passer une nuit dehors, comme si j'avais le profil d'un SDF. Je suis vraiment tomber bien bas quand même

« Ce n’est pas du tout déplacé, je comprends. Je vais voir quand monsieur pourra se libérer et je reviens te voir, d’accord ? »

Ouf merci, les choses vont enfin s’accélérer. Je vais pouvoir rencontrer ce monsieur d'Hombre. J'espère qu'il n'est pas trop effrayent, et qu'il peux être compréhensif.

« Merci beaucoup madame, je vous attend ici alors »

Je commence un peu a trembler, serait-ce a cause du stress de parler a quelqu'un de sa stature ?
Non on dirait que mon corps réagis a un trauma... mais oui c'est vrai que c'était-il passé tout à l'heure. Ce son, je ne l'avais jamais entendu. Ce son de moto pourtant je devrais m'en souvenir. D'ailleurs, je n'arrive même plus a me rappeler du son de la voix de la demoiselle qui m'a ouvert la porte... Quel son avait...
Je commence alors a me tenir la tête tous mon corps tremble. Je n'arrive plus a me contrôler. Mais qu'est ce qui se passe. Je me met a ouvrir la bouche et crie en silence. Ma respiration est saccadé et bruyante. Je me répète alors plusieurs fois a voix basse

« Il faut que je me calme, il faut que je me calme, il faut que je me calme, il faut que... »
Grâce a ça ma respiration se mis a se stabilisé, au final ce n'est rien de grave. Peut-être un genre de choc provoqué par l'accident. Tous finirai par rentrer dans l'ordre. Allez Samui reprend toi, tu n'a plus le droit d'être faible maintenant, mais...
Comment j'ai finis par en arrivé la !!
A ce moment un nouveau bruit attira mon attention. Quelqu'un était entrain de descendre les escaliers. Encore un bruit que je n'arrivait pas a reconnaître, ça commence vraiment a m'inquiéter. Il va falloir que je trouve vite la solution.
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Dim 17 Fév - 17:01
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Edward D'Hombre feat. Samui Lafleur

Le bureau d’Edward était situé à l’entrée de la maison, de sorte à qu’on le trouve facilement. Comme toutes les salles dédiées à son travail, il était accessible par la porte de chêne lustré qui portait le numéro 14, gravé sur une plaquette dorée. La pièce se présentait comme un rectangle d’une vingtaine de mètres carrés, richement décorée et largement éclairés par une fenêtre donnant sur la courre des employés, et sur une partie de la façade du club Jupiter. Edward D’Hombre, qui possédait la grande majorité de la ville et vivait donc confortablement de chaque loyer, passait beaucoup de temps dans ce bureau, à observer les poissons choisis par sa fille se balader gaiement dans leur aquarium. C’était une journée comme les autres, pour lui. Il allait enchaîner des rendez-vous, gagner de l’argent, acheter un cadeau à sa fille, visiter une ou deux entreprises, saluer les pensionnaires, … enfin, pour lui, tout semblait normal. 

Enfin, pour lui, il s'agissait encore d'une merveilleuse journée. Sacha était entrée dans son bureau quelque minutes plus tôt, avec l'ordinateur. Elle lui présentait calmement les photos, les bulletins et les compte rendus des caprices de sa fille, sans bouger outre mesure de sa place, debout à côté du maire. Ce dernier contemplait, fier et conquis, les exploits de sa fille. Il aimait penser qu'il menait une vie plutôt simple, pour un D'Hombre, d'autant que sa vie ne lui demandait aucun effort. Il souriait simplement devant tout cela, heureux de son petit bonheur quotidien.

Soudain, le bruit de quelques coups retenus sur la porte le sortit de sa rêverie. Au moins, il était sûre de la personne qui le réclamait : c'était la petite Patricia. Il sourit alors largement, sachant trop bien qu'elle et Sacha ne s'entendaient que faussement. Il savait aussi qu'elle ne le dérangerait pas sans raison, puisqu'elle tenait bien trop à son travail. Cependant, il s'amusait de la mine colérique de son employée, qui ne semblait pas être de son avis.

« Patricia... ? »


L'intéressée répondit à l'appel de sa supérieur et entra dans le bureau. Edward lui sourit chaleureusement, comme pour la rassurer. Il avait beau savoir qu'elle passait la majorité de son service en pause syndicale, il l'aimait bien. Elle ne se doutait pas qu'elle ne craignait de lui, cependant, puisque ça rendrait ce petit jeux entre elle et Sacha beaucoup moins drôle. Il aimait les voir se disputer comme deux sœurs. Il aimait penser que son manoir abritait une véritable famille, plus chaleureuse que celle qu'il formait avec Helena.

« Je vous écoute. »


Le maire était sincère. Il avait détaché ses yeux de l'écran pour fixer les cheveux rouges de son employée, concentré. Il attendait avec une impatience contrôlée de savoir pourquoi on pouvait le déranger, alors qu'il était question d'Helena.

« Un jeune garçon est venu pour Saint François. Il demande à vous parler... »


Edward paru étonné : personne ne devait venir à ce sujet aujourd'hui. Il questionna sa collègue du regard, mais cette dernière secoua la tête, comme pour signifier qu'elle ne savait rien. Il sourit alors : les imprévus étaient toujours les meilleurs moments de la journée. Son regard se reporta à nouveau à la stagiaire, qui était entre stress et victoire.

« Où est ce jeune garçon ?
_Je l'ai laissé dans la salle d'attente, monsieur. »

Edward hocha la tête et adopta son air pensif. Un adolescent ou un enfant avait besoin de son aide. Il était seul et était venu sans rendez-vous pour rejoindre le pensionnat. Quelqu'un avait dû lui parler de lui... qui ? Il resta un moment ainsi, à se questionner, puis ordonna :

« Très bien. Patricia, vous allez contacter Sylvelie Scrope, au pensionnat, et lui demander de me ramener Mollie Parker.
_Bien monsieur. »

La stagiaire était parée pour obéir à l'ordre, droite et fière comme doivent l'être les employés du célèbre et prestigieux Edward D'Hombre.

« Sacha, quant à vous, allez vous occuper de ce jeune homme. Mollie viendra le chercher dés que possible.
_A vos ordres. »

Il regarda alors les deux jeunes femmes sortir du bureau, toujours plongé sur son ordinateur. Il lui restait du temps pour commander le prochain cadeau de sa fille, et elle avait justement l'air intéressé par un élégant bracelet de la bijouterie du coin. Elle avait cependant préféré acheter un cadeau à son amie. Cet acte devait, bien-sûre, être récompensé. Comme d'habitude, elle n'accepterais pas un de ses cadeaux, mais tant pis, il passerait par quelqu'un d'autre.


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Dim 17 Fév - 17:41
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Le Racket Légal
Sacha n'avait jamais échoué à sa mission et avait toujours tout fait pour s'assurer du bon déroulement des journées d'Edward. Elle s'efforçait de garder son calme, dans le silence du bureau. Perdue entre le soulagement qu'Edward ne puisse pas entendre l'imprévu et la panique de ne pas entendre ce que faisait Patricia, la plus toute jeune assistante faisait son travail. Elle redoublait d'effort pour paraître neutre, tandis qu'elle présentait les résultats à monsieur D'Hombre.

Le maire était comme à son habitude, un peu trop simple, très petit bonheur et sourire tendre. Il regardait les photo de sa fille avec une douceur toute à lui. Ses yeux océans se perdaient entre les lignes des comptes rendus et quelque chose se passait dans sa tête, le genre de chose que Sacha avait du mal à saisir. Sans doute cherchait-il un prétexte pour offrir un cadeau à sa fille. Peut-être était-il fier d'elle. Il comparait probablement l'adolescence d'Helena avec sa propre jeunesse. Il réfléchissait hypothétiquement à des changements dans sa façon de l'élever. Une chose était sûre : toutes ses pensées étaient entièrement dédiées à Helena, et cela était parfaitement conforme à son emploi du temps.

Cependant, le cliquetis des secondes sur la montre de l'assistante lui rappelait chaque instant à quel point tout pouvait basculer. Elle espérait pour passer au prochain rendez-vous, qu'il la congédie pour réfléchir. Elle voulait résoudre ce problème avant qu'il ne s'infiltre dans l'emploi du temps du maire, avant qu'il ne réduise à néant son travail. Elle ne pouvait pas se calmer, tant elle sentait que quelque chose n'allait pas.

Soudain, elle eut confirmation : on frappa à la porte. Le son était très significatif. A force de travailler pour Edward, Sacha avait appris à deviner qui frappait. La plupart du temps, elle pouvait aussi en deviner la raison. Là, elle essayait de convaincre que Patricia n'avait pas de réelle raison de les déranger. Pourtant, elle se doutait qu'il s'agissait d'un contre-temps qu'elle n'allait pas pouvoir chasser. Elle savait déjà que ça allait être une bombe que Patricia prendrait un malin plaisir à jeter sur son travail.

« Patricia... ? »

La porte s'ouvrit suffisamment doucement pour que l'assistante comprenne. Patricia profitait de son instant de gloire, de son petit moment de bonheur personnel et égoïste. Elle avait gagné : l'imprévu était de taille. Elle avait la gorge nouée par la rage et une folle envie d'étrangler sa subordonnée. Enfin, elle passait une journée normale. Enfin, elle passait une journée où Edward était simplement fier de sa fille sans se plaindre. Pourquoi fallait-il que cet imprévu tombe du ciel ?

« Je vous écoute. »

Sacha se tourna vers son supérieur. Ce dernier semblait amusé, comme devant une série intéressante. Il avait croisé ses mains qui lui servait à reposer sa tête, et avait détaché ses yeux de sa précieuse fille. Il fixait la pauvre petite stagiaire qu'était Patricia, debout, l'air désolée d'interrompre son supérieur. Sacha savait que c'était faux, elle savait comme sa collègue jouait de ses airs innocents, et cela lui donnait envie de l'assassiner. Pourtant, elle s'efforçait de sourire et de regarder passivement son emploi du temps brûlé par ce contre-temps.

« Un jeune garçon est venu pour Saint François. »

Magnifique ! Elle n'avait véritablement aucune chance de sauver les meubles. Edward insisterait pour décaler, voir supprimer des rendez-vous. C'était une véritable catastrophe. Et qui devrait gérer les conséquences ? Elle, bien-sûre. La pauvre assistante maudissait intérieurement le Destin de lui infliger autant d'heures supplémentaire.

« Il demande à vous parler... »

Trop tard, l'esprit Papa en quête d'attention et héro romantique d'Edward était piqué. Il était prêt à suivre le désir de sa défunte épouse, d'offrir la meilleur éducation aux plus pauvres des particuliers. Cela était très noble, bien-sûre, et Sacha ne pouvait que l'encourager dans cette voie qui le rendait si euphorique. Pourtant, elle n'aimait pas la façon qu'avaient ces enfants d'être absolument prioritaire sur tout le reste.

« Où est ce jeune garçon ? »

Évidemment. La confirmation sonna comme un coups aux épaules de Sacha. Elle se voyait déjà travailler deux fois plus pour compenser cet écart. Pourquoi fallait-il que monsieur le maire soit un homme si capricieux dans sa bonté ?

« Je l'ai laissé dans la salle d'attente, monsieur. »

C'est ça, dis lui que tu l'as fait entré et que tu lui as offert des sucreries. Fais donc ta petite fille adorable devant ton patron. Sacha se sentait abattue. Patricia gagnait sur beaucoup de niveau. De plus, elle n'aurait pas le temps de lui payer avant un long moment. Le travail l'attendait déjà, dés qu'elle aurait exécuté l'ordre qui ne tarderait plus à lui tomber dessus.

« Très bien. »

Sacha se retenait de toutes ses forces de rouler des yeux, plus agacée que jamais. Ce jeune garçon aurait dû prendre rendez-vous. Pourquoi cela échappait donc à monsieur D'Hombre ? La pauvre assistante maudissait la stagiaire de se faire ainsi moussé.

« Patricia. »

Parce qu'il faut commencer par les plus jeunes, par les héroïnes du jour. Sacha n'avait pas fini d'entendre parler de l'adorable Patricia qui a fait entrer le pauvre garçon. Quelque part, elle espérait ne pas avoir à s'occuper de ce cas. Quelque part, elle sentait que ça serait au-dessus de ses forces.

« Vous allez contacter Sylvelie Scrope. »

Non ! Sacha ouvrit grand les yeux pour assassiner sa subordonnée du regard. Elle allait aller à Saint François chercher Momo la maladroite. Ce qui ne pouvait signifier qu'une chose : elle allait être la babysitter.

« au pensionnat. »

Elle voulait intervenir, avec l'impression désagréable qu'Edward lui donnait volontairement la tâche qu'elle aimait le moins. Elle avait beau trouver Mollie très incompétente comme assistante, elle aimait encore moins s'occuper des enfants. Helena avait déjà le don de l'insuporter, alors qu'elle appartenait à la famille D'Hombre. Mais un jeune garçon ? Un jeune garçon incapable de prendre un rendez-vous, en plus !

« Et lui demander de me ramener Mollie Parker. »

Sacha était achevée. Elle soupira silencieusement, lentement, le plus discrètement du monde.

« Bien monsieur. »

Patricia sourit, droite, fière. Elle avait l'allure d'une bonne employée, comme ça. Au moins, la réputation de formatrice de Sacha n'était pas entachée... Elle se surprise à être un peu fière. En repensant à Mollie, Sacha avait réalisé que Patricia formait tout de même une meilleur élève.

« Sacha. »

Elle prit la meilleur posture possible, droite et neutre, pour fixer son patron. Peu lui importait l'ordre, elle allait devoir s'y tenir et rester volontaire. Elle ne devait surtout pas donner l'impression de fuir les exigences de monsieur D'Hombre.

« Quant à vous. »

Elle inspira grandement. L'air gonflant ses poumons lui donnait du panache. Elle supportait l'enfant qu'était Edward toute la journée, et c'était devenu le contraire d'une corvée. Pourquoi ne pourrait-elle pas supporter un autre garçon impulsif ? Il fallait qu'elle en soit convaincue. Tout devait se passer à merveille. Elle allait bien pouvoir faire patienter un enfant. Elle n'aurait qu'à lui parler de tout ce qu'il allait devoir remplir, comme condition. Elle pouvait lui parler de tout un tas de choses.

« Vous allez vous occuper de ce jeune homme. »

Elle hocha la tête comme si cette tâche ne la dégouttait pas. Elle avait beau haïr le babysitting, elle devait être capable de se plier aux exigences de son patron. C'était ainsi qu'on servait le mieux l'héritier de la branche la plus particulière des D'Hombre.

« Mollie viendra le chercher dés que possible. »

Ses efforts pour ne pas ciller n'avaient pas été vain. Sur le moment, Edward ne pouvait pas se douter qu'elle pensait à toutes les erreurs que ferait la petite Miss Parker.

« A vos ordres. »

Elle était neutre et volontaire. Elle était comme on devait l'être, pour servir une famille Eminente et particulière. Elle redoublait de prestance pour se plier aux exigences de son patron.

Enfin, quand elle sentit que c'était le moment, elle se dirigea vers la porte, suivie par Patricia. La stagiaire quitta le manoir, quand l'assistante se dirigea simplement vers la salle d'attente. Elle y rejoignit le jeune homme qui attendait devant son chocolat chaud. Jeune garçon ? Patricia avait-elle volontairement exagéré sa jeunesse ? Elle avait face à elle un adolescent. Quel âge avait-il au juste ?

« Bonjour jeune homme. Je suis Sacha, l'assistante de monsieur le maire et directeur du pensionnat Saint François. Je suppose que vous êtes le jeune homme dont Sacha nous a parlé. »

Elle s'installa près de lui, de son air doux et sévère.

« Monsieur D'Hombre termine une réunion importante. Son personnel se charge de tout préparer pour vous recevoir. J'ai été chargé de vous tenir compagnie en attendant. »

Elle lui tendit la main en signe de politesse. La femme essayait encore de se convaincre qu'elle voulait le connaître, que ça l'enrichirait, mais elle avait l'air d'en être déjà convaincue. Surtout que le visage du jeune homme lui disait vaguement quelque chose...
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Le Racket Légal

ft.

Arrivée devant la porte, Patricia donna trois petits coups poli, encore très enjouée. Elle était certaine de pouvoir énerver Sacha comme jamais auparavant. Elle allait pouvoir l'admirer se décomposer intérieurement devant elle. Rien que d'y penser, elle dansait d'un pied sur l'autre.

« Patricia... ? »

L'intéressée ouvrit timidement la porte, comme pour ne pas déranger, s'excusant du regard. Elle observait discrètement sa supérieur, qui bouillonnait déjà. Elle savait qu'elle avait comprit sa défaite. Pourtant, elle n'était pas encore tout à fait satisfaite.

« Je vous écoute. »

Au moins, elle avait l'attention de monsieur D'Hombre, ce qui était déjà quelque chose de non négligeable. Son sourire était difficilement contenue, tandis qu'elle s’apprêtait à jeter sa bombe.

« Un jeune garçon est venu pour Saint François. Il demande à vous parler... »

Elle avait dégainé sa voix la plus mielleuse, et se délectait doublement. Déjà, la surprise d'Edward lui rappelait à quel point cette visite allait bouleverser l'emploi du temps trop organisé de Sacha. Ensuite, la pauvre assistante se décomposait sur place, vaincue.

« Où est ce jeune garçon ?
_Je l'ai laissé dans la salle d'attendre, monsieur. »

Elle lui avait aussi laissé un délicieux chocolat chaud, alors rien ne se mettrait en travers de son confort. N'avait-elle pas été une employée exemplaire ? En tout cas, son patron, lui, semblait la voir comme telle.

« Très bien. »

Elle jubilait pour de bon, prête à sautiller et à chantonner dés qu'elle serait sortie du bureau.

« Patricia, vous allez contacter Sylvelie Scrope, au pensionnat, et lui demander de me ramener Mollie Parler.
_Bien monsieur. »

Elle s'employa à respecter scrupuleusement les indications de Sacha, pour répondre aux ordres. Elle devait être parfaite et, au regard mi-déçu de sa supérieur, elle savait qu'elle faisait très bien. Quelqeu part, elle se sentait fier de répondre aux attentes des employés d'Edward.

« Sacha, quant à vous, allez vous occuper de ce jeune homme. »

La victoire était double : Sacha détestait le babysitting. Elle avait beau faire tous les efforts du monde pour le cacher, elle abhorrait cette activité.

« Mollie viendra le chercher dés que possible.
_A vos ordres. »

Patricia avait du mal à contenir sa joie. Heureusement, elle n'eut pas à le faire longtemps avant que Sacha ne se dirige vers la sortie. Elle la suivit, droite et humble, jusqu'à ce que le cliquetis indique que la porte était bien fermée. Là, elle sautilla un moment, en pleine danse de la joie, redoublant de cris de victoire étouffée. Elle était certaine d'agacer d'autant plus Sacha, de cette façon.

Elle sortit ensuite, calme, pour exécuter les ordres de son Patron. Le pensionnat n'était pas loin, et elle ne mit pas beaucoup de temps à y entrer. Tous les employés d'Edward avait une clé pour passer le portail. Une fois à l'intérieur, elle erra un moment, à pas pressé, mais suffisamment lents pour ne déranger personne. Elle chercha plusieurs minutes avant de croiser, enfin, la femme qu'elle cherchait.

« Ma sœur ! »

L'intéressée se retourna, poliment, et s'inclina avec respect. Elle devait savoir que Patricia travaillait pour Edward...

« Mademoiselle Patricia... »

Elle avait son habituel sourire tendre qui avait le don de détendre Patricia. Comme à son habitude, elle se demandait si ce n'était pas ça, le mystérieux pouvoir de Sylvelie.

« Qu'est-ce qui t’amène, dis-moi ? »

La stagiaire sourit. Au moins, expliquer les choses à Sylvelie était simple. Elle pouvait même se tourner vers elle en cas de besoin. C'était une femme fantastique...

« Monsieur aimerait que vous lui ameniez Mollie Parker. »

Sylvelie parut un peu interloquée.

« Mollie ? Il se passe quelque chose ? »

Elle avait les sourcils froncés par l'incompréhension.

« Un jeune garçon veut passer l'entretient pour entrer ici. »

Soudain, la demande étrange d'Edward, de chercher sa deuxième assistante, parut plus claire aux yeux de Sylvelie. Patricia n'y comprenait rien du tout. Elle savait juste que Sacha ne s'occupait jamais des entretient, et que la fameuse Mollie faisait mal son travail.
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&


Le Racket Légal


Je devais m'assurer que les draps aient bien été étendus dans la cour ouest, cet après midi. Les rayons du soleil traversaient les vitraux du couvent pour me poursuivre, élégants. Je regardais les jeunes pensionnaires gambader, je les voyait rire et ça me rendait heureuse, malgré les petits nuages qui les entouraient tantôt.

 « Bonjour Sylvelie ! »

Je souris à la petite Camélia Rail, qui ne semblait plus du tout souffrir de l'entaille de son dernier cours de maîtrise du don. Elle souriait, accompagné de sa colocataire, Amande.

« Bonjour Camélia. Bonjour Amande. Vous avez besoin de quelque chose ? »

Amande secoua la tête.

« Non merci ma sœur. A tout à l'heure pour le bricolage ! »

Même si j'avais voulu, je n'aurais pas pu lutter contre le sourire qui se dessinait sur mes lèvres. J'aimais tant m'occuper des enfants du pensionnat.

« Bien sûre. »

Et elles s'en allaient, toutes heureuses, rebondissant dans leurs bottines. Au départ, j'avais eu peur que Camélia en veuille à Amande, pour sa blessure, mais tout semble aller beaucoup mieux. Tant mieux... et Amande aussi, semble avoir perdu toute sa culpabilité. C'était une journée vraiment magnifique !

« Ma sœur ! »

Je me retournais, doucement, rangeant le linge de lit dans un coin de ma tête. Devant moi se tenait maintenant la petite Patricia, amie et employée d'Edward, mon ami et employeur. Je lui souris poliment et m'inclinait, respectueusement. Après tout, c'était ainsi que je devais agir face à une employée d'Edward qui, au vu de son insigne fièrement exposé, était en service.

« Mademoiselle Patricia... »

Je lui souris avec chaleur, comme je souris toujours aux enfants de Saint François.

« Qu'est-ce qui t'amène, dis-moi ? »
Elle me sourit, comme s'il lui semblait plus simple de me parler à moi plutôt qu'aux autres. Elle me regardait comme tous les enfants du pensionnat, et je me sentais toujours aussi bien. Elle était exempte de toute douleur, et ça avait le don de me mettre d'excellente humeur.

« Monsieur aimerait que vous lui ameniez Mollie Parker. »

Monsieur Edward ? Pourquoi voudrait-il voir Mollie ? Enfin... rien n'était prévu... Est-ce qu'elle a fait quelque chose de mal ? C'est à cause de son pouvoir ? Je suis trop curieuse... et puis, Patricia prendra sans doute la peine de me répondre, de toute façon.

« Mollie ? Il se passe quelque chose ?
_Un jeune garçon veut passer l'entretient pour entrer ici. »

Ceci explique cela : il a besoin de son pouvoir. Et bien, ma chérie, il va falloir que tu fasses des heures supplémentaire. Je m'assurerais qu'elle soit récompensée pour celles-là, encore.

« Bien entendu. Je vais immédiatement la chercher. »

Je m'en allais alors d'un pas pressé à travers le pensionnat, jusqu'aux chambres Premium. A 16h, Mollie était soit dans sa chambre, soit à la bibliothèque, soit dans le parc. Je frappais suffisamment fort pour qu'elle m'entende, même en faisant une sieste.

« Mollie ? »

Personne ne répondit. La petite n'était pas là. Décidément, les draps allaient devoir attendre. D'un pas toujours pressé, je me dirigeais vers la bibliothèque. Touché ! Elle était là, assise à une table, à lire un énorme livre. Je me rapprochais d'elle jusqu'à ce qu'elle lève la tête vers moi.

« Re-bonjour, Sylvelie.
_Re-bonjour, Mollie. »

Je lui souris, reprenant silencieusement mon souffle.

« Monsieur aimerait te voir pour un nouveau pensionnaire. Tu veux bien te libérer ? »

Il s'agissait plus de politesse que d'une question, mais il était important que je reste polie avec elle. Je ne devais pas lui apprendre à simplement obéir, je devais lui apprendre sa valeur. Elle me sourit, toute heureuse. Elle doit se douter que les paroles d'Edward étaient bien plus expéditives.

« Bien sûre ma sœur. Laissez-moi simplement ranger mon ouvrage. »

Je chassais cette idée d'un geste de la main : il était hors de question de faire attendre Edward.

« Ne te tracasses pas pour ça, les documentalistes s'en chargeront. »

Elle lâcha l'ouvrage qu'elle avait commencé à soulever pour me suivre à travers les couloir.
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Ven 22 Fév - 18:34
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La jeune fille... comment elle s'appelle. J'espère qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur. Enfin bref elle reste tous de même gentil et pleine de joie. Elle a répondu instantanément a ma demande, m'a donné un chocolat chaud. J'espère que j'ai pas été trop brusque avec le personnel. C'est juste une question d'habitude. Normalement il ne mérite pas de gentillesse. Bon je commence a faire les 100 pas autour de mon chocolat chaud sur la table. Maintenant qu'est ce que je vais bien pouvoir faire.

« Oui bonjour monsieur en fait est ce que vous pourriez m’héberger gratuitement et me donner accès a vos cours de luxe » me dis-je alors dans ma tête.

Nan mais bon va falloir que je fasse un effort pour le persuadé. Après tous je reste quand même reconnu pour mon talent pour le piano et je pourrai lui faire une bonne pub. Au bout de quelques minutes une autre femme vient alors a ma rencontre .

« Bonjour jeune homme. Je suis Sacha, l'assistante de monsieur le maire et directeur du pensionnat Saint François. Je suppose que vous êtes le jeune homme dont Patricia nous a parlé. »

Elle a l'air beaucoup moins enjouée que l'autre femme. Ah mais elle me fait penser a ma vieille prof de français rabougris. Ces yeux presque froid et ce ton sérieux. Comme si elle voulais m'apprendre la conjugaison du plus-que-parfait. J'en avais froid dans le dos

« Monsieur D'Hombre termine une réunion importante. Son personnel se charge de tout préparer pour vous recevoir. J'ai été chargé de vous tenir compagnie en attendant. »

Non mais ça y est je suis devenu une charge, un poids, un boulet. Ah non mais celle la je l'aime pas du tous. Pour qui elle se prend la secrétaire. Je lui sert alors la mains qu'elle m'a tendu de façon froide. C'est un peu elle au final le gros vigile bourru.

« Vous allez me tenir compagnie combien de temps ? Vous savez quand est ce que la dame chocolat chaud va revenir ? »

J'espère ne pas trop m'attirer de problèmes... j'ai peut être un peu trop interprété ses mots... oupsi.
Bon pas grave, je vais me contenter d'attendre avec elle
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Lun 25 Fév - 21:34
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Le petit dérangement attrape ma main. Au moins, il n'est pas encore assez idiot pour m'ignorer. Mon sourire n'a jamais été aussi crispé, alors que je secoue brièvement sa petite main d'enfant. Il a l'air un peu fragile, je ne sais pas vraiment pourquoi. Il y a quelque chose dans ses yeux, comme s'il était perdu.

« Vous allez me tenir compagnie combien de temps? »

Mon sourire se détend immédiatement. Sa froideur n'a d'égale que son mépris à mon égard. Il ne sait pas ce qu'il perd, en me prenant pour son ennemi. Je le fixe, haussant quelque peu les sourcils, entre surprise et intérêt. Ce garçon avait du cran, et cela était bon. Je me souvenais de cette froideur, de ce regard agacé, un peu mutin inavoué. Il me disait quelque chose et je pouvais pas me rappeler quoi exactement...

« Vous savez quand est-ce que la dame chocolat chaud va revenir ? »

La dame chocolat chaud ? Ce n'est qu'à ce moment que je remarquais la boisson, qu'il ne s'était visiblement pas payé lui-même. Il n'y avait pas touché, et la fumée s'en échappait encore. Il venait du distributeur. La dame chocolat chaud serait donc Patricia ? Tu veux voir Patricia ? Bon. Si tu es incapable de reconnaître les bonnes personnes, tu n'es peut-être pas si intéressant... au fond, tu restes un enfant. Une femme te donnes du chocolat, alors elle est forcément fantastique ? Tu n'es donc qu'un simple petit gamin gourmand et idiot. Tous mes espoirs s'effondrent, alors que mon regard devient plus exaspéré. Je te regarde te rabaisser à un pauvre mendiant en mal d'affection, un peu déçue.

« Je suppose que vous devez parler de Patricia. »

Mon ton est encore plus glacial qu'à mon arrivée. A lui tout seul, il pourrait figer le chocolat qui trônait sur la table. Mon dédain, quant à lui, n'avait d'égal que la colère qui naissait en moi. Patricia allait me le payer. Acheter un enfant abandonné de la sorte était bas.

« Si c'est effectivement le cas, sachez qu'elle travail à s'assurer que votre rendez-vous avec monsieur le maire se passe dans des conditions optimales. »

Je te souris, faussement. Où est-ce que je t'ai vu ? Où est-ce que j'ai pu voir un enfant qui ne vient pas de Sainte Rosalie ? As-tu grandit où j'ai fait mes études ? Nous sommes-nous croisés en voyage ? Es-tu connu pour quoi que ce soit ? Tu as l'air tellement banal. Un chocolat chaud, un petit sourire et déjà tu manges dans la main de l'autre idiote en surpois.

« Je la remplacerais pour vous tenir compagnie. »

Et oui, pauvre chou. Tu vas être avec la dame qui ne te traiteras pas comme son animal de compagnie.

« Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser. C'est mon travail d'y répondre. »

Mais tu vas sûrement t’abstenir de faire durer notre échange, puisque je ne vais pas te donner de bonbons. Ah ! Comme j'ai du mal à supporter les enfants ! Je déteste vraiment le babysitting... et moi qui pensait que Saint François était un établissement d'excellence...
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Ven 1 Mar - 13:08
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Bon j'espère que cette vieille harpie a compris le message, je ne veux pas d'elle. Nan mais comment elle ose me traiter. Attend comment ça elle ose rouler des yeux comme ça. Elle me prend de haut. Elle me prend de haut la vieille mégère. Elle me lance un regard dédaigneux et exaspéré. Ah nan mais être traité comme ça par le personnel c'est vraiment... La politesse Samui, soit diplomatique. Laisse ton ego de coté, tu as besoin d'eux.

« Je suppose que vous devez parler de Patricia. »

Nan mais elle va se calmer Kinder Penguin la, parler avec un ton aussi glacial. Elle a sûrement du être rejeté au casting pour jouer Elsa a cause de son age, la pauvre vieille. Sa la frustre et elle se venge sur un pauvre petit enfant. Pas de chance tu termine secrétaire au final. Qui plus est c'est toi qui va débarrasser ce chocolat chaud pour moi. Je sent toute cette colère que tu as a mon égare et tu n'essaye même pas de la cacher. Soit... il faut croire que je ne peux pas avoir des amis partout.

 « Si c'est effectivement le cas, sachez qu'elle travail à s'assurer que votre rendez-vous avec monsieur le maire se passe dans des conditions optimales. »

Eux au moins ils servent a quelques choses. Vous devriez peut être faire de même au lieu de venir jouer a la prof aigri, qui n'aime pas son métier et qui vis avec 6 chats. Et qu'est ce qu'elle veux dire par conditions optimales ? Ils sont entrain de chercher un détecteur de mensonge et vont me faire passer un interrogatoire ?
Ah un fameux nourrir made in china. Encore plus faux que les Nike que le ptit Seb portait quand j'étais plus jeune. Enfin bon on peux pas attendre un vrai sourire de la part d'une personne comme elle. Je lui adresse alors un petit sourire en coin pour montrer que j'ai vu le siens

« Je la remplacerais pour vous tenir compagnie. »

Ah bah c'est cool ça, tu as conscience de ta condition de remplaçante. J’espère que tu le vis pas trop mal. Je suis presque sur qu'elle doit être amie avec le proprio et qu'il essaye tant bien que mal de lui trouver une utilité.T'aurai peut être du t'orienter vers une carrière de marchand de glace t'aurai eu plus d'avenir.

« Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser. C'est mon travail d'y répondre. »

Ah t'es un genre de Wikipédia sur pâte ou bien un guide des lieu interactif ? Attend je vais essayer ça a l'ai plutôt drôle.

« Oui merci j'ai plusieurs question a vous poser tous d'abord, ça vous plaît votre travaille de secrétaire ? Vous avez toujours été secrétaire est ce que le tri de papier c'est toute votre vie ? Vous avez quel age ? Qu'est ce qu'ils sont entrain de préparer exactement, si vous pouvez me le dire bien sur. Quel est la capitale de l’Afrique du sud ? »

Bon j'espère que Mme Kinder va être capable de répondre a toute ces questions sans trop s’énerver. Puis de ce que j'ai cru comprendre de son comportement elle est obligée de se retenir ça peut être marrant.

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Ven 1 Mar - 18:08
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Pourtant cette saleté d’adolescent pathétique semble particulièrement arrogant. Ah ! Quelle corvée ! A choisir, je préfère encore confier ces cas d’écoles de bonne conduite à l’autre étourdie de Mollie Parker. Elle est à leur niveau… non, ce gosse a l’air encore plus insupportable que la petite Mollie. Avec son sourire en coin et ses airs supérieurs, il fait exprès de me mettre au défi ?

« Oui merci j’ai plusieurs questions à vous poser. Tout d’abord, ça vous plaît votre travail de secrétaire ? »

Il vient me vanner sur mon travail alors qu’il fait la manche ? C’est une blague ? Ce pauvre gosse n’a aucune crédibilité, et aucune chance de gagner à ce petit jeu.

« Vous avez toujours été secrétaire ? Est-ce que le tri de papier c’est toute votre vie ? »

Si seulement tu savais à quel point mon travail est cent fois plus important que ta misérable petite vie d’insecte. Tu es un poids pour ta famille, donc tu vas demander à être le poids du Roi, plutôt. C’est quand même mieux d’être le poids de quelqu’un d’influent. Cependant, il te manque un peu de jugeote mon petiot : tu n’as pas compris le rapport de force. Je suis indépendante financièrement et tu viens faire le mendiant. Alors, dis-moi, qui est supérieur dans cette histoire ?

« Vous avez quel âge ? »

Quel culot de demander cela à une femme ! Ce petit n’a pas de mère ? Personne ne l’a jamais éduqué ? J’ose espérer que Sylvelie corrigera cet affreux trait de personnalité. Je déteste être trop défiée comme ça. Il ne jouera pas à ça bien longtemps…

« Qu’est-ce qu’ils sont en train de préparer exactement, si vous pouvez me le dire bien sûre. »

Il ferait bien de se figurer que, contrairement à lui, je dispose d’un tas de pouvoirs décisionnaires ici. Parmi eux, le pouvoir de décourager monsieur D’Hombre à la sélection d’un poulain. Sais-tu combien tu lui couterais ? Je suis certaine que ta situation ne demande pas un tel investissement…

« Quel est la capitale de l’Afrique du sud ? »

Il tente de me piéger sur des connaissances que je ne peux pas avoir. Sa question elle-même est un piège, puisque l’Afrique du sud n’a pas une seule mais trois capitales. Je souris. Il est hors de question de faillir à mon devoir à cause d’un gosse. Je vais calmement répondre à chaque question.

« Mon travail me convient à merveille et il est fort aimable de vous inquiéter ainsi de moi. Cependant, il serait meilleur, il me semble, de vous inquiéter de vous-même, dans un cas comme le vôtre. Je suppose que vous venez quémander les bonnes grâces de monsieur le Roi de Sainte Rosalie… »

Et toc ! De toute façon, un enfant ne fais pas le poids face à l’employée favorite d’Edward…

« En outre, mon travail dépasse largement le tri de papier. Être au service direct du roi est une vocation. Une lacune dans votre éducation a dû vous faire oublier qu’il est mal venu de questionner une femme sur son âge. Mais, puisque vous semblez épris de passion pour ma vie, j’ai quarante-sept ans. »

J’ai tout dit très rapidement et mon sourire s’élargit encore. Ce n’est qu’un enfant.

« Je peux vous dire ce que bon me semble, c’est pourquoi je me donne le droit de laisser planer un doute. Après tout, vous êtes seul fautif de votre ignorance. Sachez simplement que tout cela prendra assez peu de temps et que votre vie ne sera pas mise en cause outre mesure. Pour finir, l’Afrique du sud a l’étrange particularité d’avoir trois capitales : Pretoria, la capitale administrative, Le Cap, la capitale législative et Bloemfontein, la capitale judiciaire. Mais laissez-moi douter de la pertinence de cette information dans notre conversation, très cher. »

Morveux inutile et gênant. Comme j’aimerais avoir un travail plus simple, exempt des idiots dans ton genre ! Tu es censé être à la charge de mademoiselle Parker, mais tu es trop désorganisé pour ça. Tu as beaucoup de chance que je sois une femme respectueuse. Je pourrais faire de ta vie un enfer, mais je m’abstiendrais.
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Samui
Mar 5 Mar - 4:33
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Bon on a laisser de côté l'approche diplomatique, mais en même temps Kinder Penguin ne fait vraiment pas d'effort. Moi qui suit d'un naturel calme. Bon même si je suis pas forcément en bonne condition pour être de bonne humeur, elle a vraiment été agressive.

« Mon travail me convient à merveille et il est fort aimable de vous inquiéter ainsi de moi. Cependant, il serait meilleur, il me semble, de vous inquiéter de vous-même, dans un cas comme le vôtre. Je suppose que vous venez quémander les bonnes grâces de monsieur le Roi de Sainte Rosalie… »

Comment ça le roi ? Je savais qu'il avait de l'importance mais a ce point la. Ou peut-être qu'elle essaye juste de se donner de l'importance qu'elle n'a pas. Puis quémander c'est un bien grand mot. J'ai juste besoin d'un petit coup de pouce dans ma vie. Puis elle est sûrement une bonne fille de bonne et elle a toujours vécu dans un manoir, moi j'ai construit ma vie de mes propres mains... c'est le cas de le dire.

« En outre, mon travail dépasse largement le tri de papier. Être au service direct du roi est une vocation. Une lacune dans votre éducation a dû vous faire oublier qu’il est mal venu de questionner une femme sur son âge. Mais, puisque vous semblez épris de passion pour ma vie, j’ai quarante-sept ans. »

Ouai enfin bon, tri de papier ET gardien d'ado sacré carrière. Et mince, elle est trop vieille pour ne pas être aigri, mais trop jeune pour partir bientôt a la retraite. Quel cauchemars je vais devoir la supporter durant toute ma scolarité.

« Je peux vous dire ce que bon me semble, c’est pourquoi je me donne le droit de laisser planer un doute. Après tout, vous êtes seul fautif de votre ignorance. Sachez simplement que tout cela prendra assez peu de temps et que votre vie ne sera pas mise en cause outre mesure. Pour finir, l’Afrique du sud a l’étrange particularité d’avoir trois capitales : Pretoria, la capitale administrative, Le Cap, la capitale législative et Bloemfontein, la capitale judiciaire. Mais laissez-moi douter de la pertinence de cette information dans notre conversation, très cher. »

Bon, ça je l'avais deviner ils vont pas me tuer. Mais elle fait mal son travaille, c'est pas une super réponse qu'elle me donne la j'aurai aimer savoir pourquoi ça fait 1h que j’attends et qu'est ce qu'on me prépare ? Va vraiment falloir que j'apprenne la patience. Ah, gentil wiki. Je viendrai quand même pas te voir pour faire mes devoirs. Sa y est elle a cité la page wikipedia elle se croit intelligente. C'est vraiment l'une des pires femmes que je connaisse.

« Bon j'ai encore un tas de question, mais au vue des réponse que j'ai obtenue aux dernières. Je préfère attendre que Mr. D'Hombre ait finis sa réunion. C'est vrai que c'était impolie de ma part de vous obliger a sortir de votre domaine de compétence. Vous n'êtes sans doutes pas préparé. Au passage Bloemfontein n'est plus la capitale judiciaire, depuis l'instauration de la cour constitutionnel a Johannesburg. Mais je ne vous en veux pas on ne peux pas tous savoir. »

Et toc, dans les dents mamie. Faut suivre les actualité. En plus la seul bonne réponse c'était qu'il n'y avais pas de capital officiel, mais je risque de passer pour un sale gosse si je lui dit ça maintenant. Par contre si elle me sort un « La culture générale c'est comme la confiture, moi tu en as plus tu l'étale » . Je ne répond plus de rien
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Lun 11 Mar - 17:56
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Allez Momo, relis encore une fois. Tu dois comprendre cette petite phrase... Tu... dois... comprendre... idiote petite Momorte, incapable de suivre les cours comme tout le monde. Raaaaah ! Tu dois te concentrer, petite Momo. Edward a confiance en toi !

Attends ? Quelqu'un s'approche ? Beaucoup de gens marchent dans la bibliothèque, à cette heure. Surtout avec notre professeur d'arithmétique... Mais ils ne s'approchent pas de Morpheline... alors qui ? Momo lève sa petite tête fatiguée, et reconnaît ma sœur. C'est comme si elle venait la sauver des méchants mots compliqués. Momo sourit, les larmes aux yeux. L'arithmétique est un ennemi très puissant...

Bon. Mollie Parker. Tu vas devoir la saluer. Tu es prête, Momo ? Alors... tu l'as déjà vu aujourd'hui. Ensuite, il n'est pas encore dix-huit heure. De plus, elle veut qu'on l'appelle par son prénom. Alors...

« Re-bonjour, Sylvelie. »

Momo espère avoir bien fait... Allez Momo, il ne faut pas avoir l'air trop paniqué... saluer, c'est basique... et puis, ma sœur, c'est pas Sacha, elle ne tuera pas Momorte si elle s'est trompé... oui... tout va bien se passer...

« Re-Bonjour, Mollie. »

Ma sœur sourit largement. Elle a l'air très heureuse, et un peu essoufflé. Mollie culpabilise un peu. Elle a dû la chercher longtemps... Raaaah ! Momo aurait dû être plus simple à trouver ! Pauvre sœur... c'est pas comme si cette virée à la bibliothèque avait été utile...

« Monsieur aimerait te voir pour un nouveau pensionnaire. Tu veux bien te libérer ? »

Si Momo veut bien sortir du joug tyranique de l'arithmétique ? C'était tout à fait évident ! Elle devait se libérer, c'était tout à fait nécessaire ! Elle sourit largement, ravie qu'on lui propose. De toute façon, c'était plus une jolie façon de lui dire qu'elle n'avait pas le choix... mais ça ne la dérangeait pas. Après tout, elle profitait de nombreux privilèges.

« Bien sûre ma sœur. Laissez-moi simplement ranger mon ouvrage. »

Sylvelie chassa cette idée d'un geste de main. C'était comme si elle la balayait. Pourtant, Momo avait déjà enserré le livre pour le ranger. Après tout, Edward aimait qu'elle prenne des initiatives pour tout ce qu'il trouvait évident.

« Ne te tracasses pas pour ça, les documentalistes s'en chargeront. »

Momo cligna deux fois des yeux avant le lâcher le livre. Elle suivit Sylvelie dans les couloirs du pensionnat. Parfois, il est mieux de se taire. Se taire, c'est retenir les bêtises dans sa tête. Il ne faut jamais dire les bêtises... les bêtises apportent des problèmes. Et Momo n'aime pas beaucoup les problèmes...

Enfin, ma sœur s'arrêta. Elles étaient arrivé face à une femme un peu ronde. Elle avait la tête des gens sur qui Sacha crie beaucoup. Morpheline sourit avec maladresse. Elle ne l'avait jamais vu, et était un peu stressée et gênée. Aujourd'hui, ce n'était pas Momorte, le souffre douleur de Sacha. Mais ça ne veut pas dire qu'elle ne déchargera pas sa rage sur elle.

« Bonjour mademoiselle. Je m'appelle Mollie... Mollie Parker. »

Momo s'incline exagérément, sous l'effet de la panique. Que faire ? Et si elle venait de faire une bêtise ? Raaah ! Les bêtises ne sont pas que dans sa bouche, mais aussi dans ses actes !
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Jeu 28 Mar - 0:25
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Le Racket Légal
Une employée de la maison D’Hombre doit être capable de s’abstenir de telles choses, même face à ce genre d’énergumène. Après tout, ta ressemblance avec mademoiselle Helena risque d’attendrir monsieur le roi. C’est un homme bon, mais sa paternité le perdra…

« Bon, j’ai encore un tas de question, »

Dites-moi que c’est un cauchemar ? Mais quel âge a-t-il pour faire preuve d’une telle curiosité ? Les enfants, c’est vraiment affreux. Ils ne saisissent pas les subtilités de la politesse et abusent de la bonté de chacun. Ah ! Et cela n’est rien à côté de leur ignorance. Vraiment, je ne suis pas payé suffisamment pour subir cela…

« mais au vue des réponses que j’ai obtenue aux dernières, je préfère attendre que Mr. D’Hombre ait finit sa réunion. »

Dieu soit loué ! C’est un tel soulagement d’entendre cela ! Mais je ne laisse rien paraître. Mieux, je hausse un sourcil désagréablement surpris. Il ne doit pas savoir que cela me ravi. Les enfants tirent un malin plaisir du malheur et essaient de le provoquer. S’il me sait ravi, il reviendra sur sa sage décision. Quoi qu’il en soit, j’espère que Saint François lui fera du bien…

« C’est vrai que c’est impoli de ma part de vous obliger à sortir de votre domaine de compétence. »

Il est vrai que la garde d’enfant n’est pas supposée en faire partie. J’accuse le coup avec calme. Les paroles d’un gamin dont le domaine de compétence se limite à la haine ne peuvent m’atteindre. Je souris même légèrement. Je suis presque soulagée qu’il comprenne que ma place n’est pas ici, finalement… elle devrait être au milieu du véritable travail d’Edward D’Hombre.

« Vous n’êtes sans doute pas préparée… »

Rien ne serait une préparation suffisante pour supporter le déplaisir de votre compagnie, très cher.

« Au passage, Bloemfontein n’est plus la capitale judiciaire, depuis l’instauration de la cour constitutionnelle à Johannesburg. »

C’était un test ? Quel fouine ! C’est vraiment une petite peste, cette enfant, de m’interroger sur la seule information intéressante qu’il croit posséder. Qui se fiche de cela ? De toute façon, je ne me laisserais pas impressionnée. Je hausse un sourcil. La capitale de l’Afrique du sud est le dernier des problèmes de notre famille. Il ne sait rien de ce qu’il se passe et n’a aucun sens des priorités. Décidemment, je déteste les enfants.

« Mais je ne vous en veut pas. On ne peut pas tout savoir. »

Votre rancune m’arrangerait plus que le contraire. Quoi qu’il en soit, votre arrogance n’a d’égale que votre ignorance. Je souris et te regarde.

« Très bien. Dans ce cas attendons. »

Je ne laisse rien paraître. Je te regarde simplement et ignore ta tirade. N’est-ce pas pire qu’une insulte que de laisser toutes tes pauvres piques dans le vent ? Tu n’es qu’un adolescent idiot en mal d’attention. Monsieur D’Hombre te tend la main et tu voudras lui dévorer le flanc. Mais je ne t’en veux pas. On ne peut pas tous être capable de se débrouiller par nos propres moyens…
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